Association de sauvegarde du Versant Belvédère - Roquebillière, vallée de la
Vésubie. 06450 Alpes Maritimes - France
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SYNTHESE DU DOSSIER |
2 - La
position de la DDE des Alpes-Maritimes.
3 - Notre
position Sur le fond :
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- par le Maire de Roquebillière dans son courrier au Préfet THOMAS du 3/05/71 dans lequel il demande de rechercher les responsabilités pour ces travaux "inconsidérés" occasionnant des préjudices à la Municipalité et aux propriétés. Tous ces experts considèrent que les mouvements observés depuis les années 60 correspondent à des phénomènes locaux et superficiels sans synergie entre eux, et que des risques subsistent actuellement dans les mêmes proportions.
C'est donc en agissant simultanément sur plusieurs de ces causes en termes de surveillance et de travaux correctifs que l'on obtiendra une réduction pérenne du risque et non pas en restant sur un constat fataliste de présence d'eaux profondes.
Toutes ces informations doivent être corrélées et synthétisées pour définir deux niveaux d'actions : un niveau de pré alerte (basé sur la surveillance des eaux) générant des actions de sensibilisation, d'information et d'inspections renforcées, et un niveau d'alerte (basé sur la surveillance des mouvements) générant des actions préventives pouvant aller jusqu'à l'évacuation provisoire de certains secteurs. Pour mémoire, nous rappelons qu'un premier programme de surveillance a été financé et élaboré par le conseil général à partir de 1972 : il a donné satisfaction puisque le Préfet de l'époque a demandé l'arrêt du programme en 1977 compte tenu des résultats positifs enregistrés et de la "suppression du danger" (courrier du 3/06/77).
Pour mémoire, nous rappelons qu'un premier programme de confortement a été établi à la demande du Préfet par le Professeur MANGIN à partir de 1971 : ce programme n'a malheureusement pas été mené à son terme, seuls les travaux de captage et de drainage superficiels ayant été réalisés par l'armée et les entreprises locales. De nombreux courriers entre la Préfet, le Professeur MANGIN et le Maire de l'époque retrace l'historique de ce programme et les premiers résultats satisfaisants obtenus. Sur la forme :
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Les deux dernières expertises ont été officiellement commanditées par le SIVOM sur notre proposition soutenue conjointement par les Maires et le Conseiller Général. Malgré cela, tous les points contradictoires présentés à la DDE sont rejetés face à leur conclusion finale, indiscutable et lapidaire : "Nous ne pouvons pas garantir l'élimination totale du risque de glissement de terrain : la sécurité des habitants ne sera jamais assurée à 100% ! ". Quand on connaît la situation hydrogéologique des Alpes-Maritimes, cette position pour argumenter l'évacuation d'un village de 300 âmes relève de la malhonnêteté intellectuelle !
Cette position conduit à minimiser les coûts d'expropriation des populations pour garantir l'évacuation réelle du Vieux Village face aux alternatives technico-économiques de confortement, prévention et surveillance que les experts préconisent. Ce fait constitue un détournement de l'esprit de la "loi Barnier", et se trouve conforté par l'enquête diligentée dans la discrétion par la DDE pour l'évaluation des biens de la population auprès d'un prestataire, "TECHNIVILLE" agissant sous la structure d'une "association loi 1901" à l’époque en irrégularité totale vis à vis des organismes sociaux et fiscaux..
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