Monographie de Belvedere - La Gordolasque - Vallée de la Vésubie, 06450 Alpes Maritimes - Côte d'Azur - France

veloppement des voies de Communication dans notre région

 

Tout d'abord un peu d'histoire :

Le 28 Septembre 1388, Nice et sa région cessent d'être provençales pour devenir savoisiennes.

En 1792 tout est remis en question. Le 31 Janvier 1793, la Convention déclare que le Comté de Nice fera partie du territoire de la République.

Après la chute de l'Empire, les traités de 1814 et 1815 rendent au Roi de Sardaigne ses anciens États.

Le 24 mars 1860 par le traité de Turin, le Comté de Nice est rattaché à la France.

En 1843, le Génie Sarde commence à s'intéresser aux 4 Vallées des Alpes Maritimes.

En 1853, se termine le premier tronçon entre Levens et Lantosque.

En 1854, la route de la Vésubie atteint les limites de Roquebillière.

En 1877, St Martin Vésubie est enfin atteint. La Bollène et Belvédère se raccordent au fond de la vallée.

 

Avant 1860

   Les routes pour piétons ou voitures et les chemins muletiers assurèrent les relations suivies entre la Côte, l'arrière Pays Niçois, les massifs élevés jusqu'au cœur des Basses Alpes et les vallées en direction des riches plaines piémontaises.

Par le chemin de la Tinée on rejoint Isola et St Etienne par Utelle, La Tour, Clans et St Sauveur. Cette voie se confond en sa 1ère partie avec le Chemin de la Vésubie, véritable grand axe de circulation du Comté de Nice que jalonne Utelle, le Figaret et Lantosque en évitant les Gorges de la Basse Vallée.

Dix ponts avaient été construits par le fameux Paganino, auxquels 9 autres faisaient suite de Lantosque à St Martin. De cette dernière localité la route se continue en Piémont par le Col de Fenestre. Cette voie, de tous temps jugée large et solide, mérite pleinement son appellation de "Chemin du Sel" et sert déjà de point de départ à de multiples transversales conduisant à la Tinée, à Saorge, au Moulinet, dans la Gordolasque et le Val de Blore.

La, célèbre route de Tende concurrence le passage par la Vésubie dès 1575, date à laquelle le Comté de Tende devient propriété des Ducs de Savoie. Un siècle plus tard, elle constitue la principale voie de communication entre Nice et le Piémont. Dans sa première partie elle reste confondue avec la route de la Vésubie, pour s'en détacher ensuite à l'Escarène, et filer vers Tende et le Piémont par Sospel, Breil et Fontan.

 

Et les Tramways....

En 1900, un projet de tramways est déposé dans la Vésubie. Le 4 septembre 1910, les tramways de la Vésubie commencent à fonctionner tandis que la route Loda Lantosque est terminée et qu'on achève le tronçon Loda Col de Porte. En 1920, 2 tunnels sont percés entre St Martin et Valdeblore. En 1926 est terminé le chemin de Berthemont, tandis qu'une route part à l'assaut des Granges de la Brasque.

Le 15 avril 1927 les Tramways de la Vésubie cessent leur exploitation. De 1930 à 1933, La Bollène est reliée à Turini et Peira Cava.

 

La vie à Belvédère au début du siècle

 

La culture autrefois

   On cultivait du blé, du maïs, du seigle dans les champs de la haute montagne, lesquels étaient bien cultivés Belvédère - Culture du blégrâce aux engrais naturels fournis par les troupeaux de moutons et de chèvres transhumants. Chaque ménage fabriquait son pain. Il y avait trois fours communaux à Belvédère, ayant chacun son boulanger ou "fournier", qui avait la charge de ramasser les branchages et bûches de gros bois nécessaires pour alimenter le foyer qui produisait la chaleur indispensable à la cuisson du pain.
La mouture des céréales était exécutée sur place par quatre moulins, comportant chacun deux paires de meules et deux roues à aubes actionnées par une chute d'eau établie sur le grand canal qui traverse le village.
On cultivait aussi des pommes de terre, des haricots blancs, des petits pois, des courges, des poireaux et des choux.

Élevage

On pratiquait surtout l'élevage des bovins, des vaches laitières qui fournissaient le lait destiné à être consommé en nature ou bien transformable en beurre et fromages.

Depuis le début de notre siècle, une coopérative laitière a été créée, laquelle procède en hiver, au ramassage du lait apporté par les éleveurs pour le transporter en camion, à la Centrale laitière de Nice.

En ce qui concerne les chèvres et les moutons, il faut citer le troupeau de chèvres communal d'autrefois, appartenant aux villageois, que le berger attitré rassemblait chaque matin, au son d'une trompe, pour l'amener paître dans les terrains communaux, et qu'il ramenait le soir.

Meuuhhh !     ;-)Les plus grands troupeaux étaient ceux de la transhumance, qui arrivaient de Provence et des Préalpes, au début juin, pour aller passer quatre mois sur les hautes montagnes.

On élevait aussi des porcs : un ou deux dans chaque ménage d'agriculteurs. Ils étaient bien nourris avec des glands, des châtaignes, du maïs, du son, de la farine de seigle et du petit lait.

Il y avait aussi beaucoup de ruches et le miel était délicieux. Il y avait des cerisiers, des pruniers, des pêchers d'automne, des figuiers, des noisetiers et des sorbiers, des pommiers et des poiriers.

 

Artisanat

   Les femmes filaient sur leurs quenouilles la laine des moutons, pour confectionner des vêtements chauds, des Matelassier du haut pays Niçois - Pays de la Vésubie.couvertures, mais aussi le chanvre. A la récolte, on liait les tiges en gerbes que l'on faisait tremper dans l'eau durant plusieurs semaines, puis sécher en plein air. Ensuite on les broyait avec un broyeur mécanique, l'étoupe était peignée, puis filée, pendant les longues veillées d'hiver autour de la cheminée de la cuisine. Avec les fils roulés en pelote, le tisserand du lieu fabriquait de la toile fine pour la confection de chemises, de la demi-fine pour celle des draps et de la grossière pour les torchons de cuisine et les sacs à céréales. 

Les tailleurs confectionnaient des habits avec des étoffes achetées aux colporteurs transalpins.

Les cordonniers fabriquaient presque toutes les chaussures de la population.

Il existait aussi à Belvédère une petite industrie de la soie. On élevait des vers à soie dans un local de la maison, on leur donnait des feuilles de mûriers.

Toutes les boiseries des habitations étaient fabriquées dans les ateliers des menuiseries du village, ainsi que tous les meubles.

Le fer était aussi travaillé sur place, dans deux importants ateliers de forgerons maréchaux-ferrants ; il fallait réparer les outils, les socs des charrues et de nombreux instruments aratoires.

Il y avait aussi des maçons, des anciens bâtisseurs de maisons villageoises. Le plâtre était employé partout. Il existait dans le quartier du vallon des Ruinas plusieurs fours à plâtre dans lesquels on faisait calciner sur un grand feu de bois, des pierres de gypse, broyées ensuite et réduites en poudre au moyen de massues en bois dur de fabrication locale. Les toitures étaient en ardoises provenant des anciennes carrières de la Cime de la Valette, tandis que les granges étaient couvertes de chaume ou de paille de seigle.

 

BELVEDERE : NOTRE ANCIEN VILLAGE EN 1904

(Recueil des écritures du passé, sur un annuaire du département datant de 1904)

Belvédère : chef-lieu de canton, Saint-Martin-Vésubie, avec La Bollène, Roquebillière et Venanson ; Superficie 4541 hectares, altitude 925 mètres, population : 1148 habitants, à 53 kilomètres de Nice, son chef-lieu d'arrondissement et 13 km du chef -lieu de canton.

Bureau téléphonique relié à Roquebillière. Expéditions et colis : courrier de la gare de la VESUBIE s'arrêtant à Roquebillière.

Foire et fête patronale : 29 Septembre, fête du rosaire : le 20 octobre.

Produits industriels : fruits, blé, maïs, pommes de terre et fourrage.

Mines de cuivre, taillanderie.

Érigé sur un site élevé, ce pays est à juste titre appelé : Bellevue. Les Romains le fréquentaient en été ; c'est en effet un des plus délicieux endroits des alpes. En 1546, cette contrée fut dévastée par un tremblement de terre. C'est Raymond IV qui ouvrit la route muletière de ce pays aujourd'hui desservi par une route carrossable.

Maire : CASTELLAN Constant, rentier, adjoint:GILETTA Joseph,

Ø       conseillers municipaux : FRANCO F., ROBINI C., LAMBERT V., CASTELLAN C., CASTEL J., DANIEL B., RICHERIS J.A., FORNERI J., CASTELLI P. , LAURENTI Z..

Ø       curé : MASSIERA E.,

Ø       instituteur : ASTRI, institutrice : ASTRI T., secrétaire de mairie : ASTRI,

Ø       garde champêtre : GARNERON, garde-forestier : TEISSEIRE,

Ø       cantonnier : DALMAS, facteur rural : Mathieu GAËTAN,

Ø       percepteur et gendarmes à Saint-Martin Vésubie.

Ø       villas à Saint-Antoine à M.RICHERIS,

Ø       hôtel FRANCO et villa Colomba à M. FILIPPI.

Ø       aubergistes : CASTAGNETTO, FRANCO, CASTEL Joachin, ROLANT Térence, GASIGLIA F.

Ø       charpentiers : GIORDAN André, GIORDAN Antoine, GRINDA Louis.

Ø       cordonniers : DANIEL Anaclet, FRANCO, LAURENTI, BELTRANDI, GIOTARD, BOVIS

Ø       épiciers : CASTAGNETTO, FRANCO, GILETTA, LAMBERT Virgile, EUZEBI, ROLLAND

Ø       fournier LAURENTI, OTTO. maçons : CASTELLI, FANTiNO et CORNIGLION

Ø       maîtres de martinet : LAURENTI Gaspard et MATTEUDI J.

Ø       menuisiers : CARLON André, FORNERI J., GUIGONIS, FRANCO Félix, EUZEBI Joseph

Ø       moulins à farine : MATTEUDI, LAURENTI Gaspard, Théodore

Ø       serruriers : LAURENTI A., MATTEUDI J.

Ø       tabacs : LAMBERT Virgile

Ø       taillandier : MATTEUDI Thomas; BACCIALON, parmi les meuniers.

Ø       tailleurs : GUIGONIS Secondin et BOIS Jean

Ø       tisserands : CASTELLI S., FRANCO S., GIULIAN A.

Ø       tissus : GUIGONIS S., CASTAGNETTO J.

Ø       vins : FRANCO Prosper, CASTEL Joachin, CASTAGNETTO

Ø       voituriers : FRANCO P., LAMBERT Virgile et ROLAND Térence

 

 

 

BIOGRAPHIE BELVEDEROISE

   Belvédère peut se glorifier d'avoir donné le jour à des hommes remarquables, dans toutes les classes de la société : notaires, médecins, religieux, prêtres, évêques etc.. Mais parmi ces célébrités, les principales sont celles dont nous allons esquisser le portrait. Tirés de l'Histoire de Nice, depuis sa fondation de Mr le Chevalier Toselli.

LAURENT ou LAURENTI André naquit à Belvédère. Il était archiatre du Roi de France Henri IV, et professeur doyen de l'académie de Montpellier. Il fit ses études sous le célèbre Ludovic Dureto, pendant 7 ans. Après son baccalauréat à Montpellier, il exerça la médecine à Carcassonne. La comtesse de Tonnerre le conduisit à Paris et le présenta à la Cour en 1598. Il fut nommé médecin du Roi.
En 1603, il reçut la charge de Chancelier de la Faculté de Médecine. Il fut choisi comme médecin de la reine Marie de Médicis et, en 1606, il fut promu au grade d'archiatre d'Henri I
V. Il mourut le 6 août 1609.

LAURENTI Gaspard, frère d'André, abbé de Sénanque, fut nommé archevêque d'Arles.

LAURENTI Honoré, frère de Gaspard et d'André, exerça la charge d'avocat général royal pendant 20 ans et succéda par nomination du Roi Henri IV à Guillaume d'Avançon dans l'archevêché d'Embrun. Ce prélat, dont la vie fut exemplaire, était le refuge des malheureux. Très pieux, affable et d'un esprit conciliateur, il parvint à régler différentes affaires d'une certaine importance. En 1611, il alla à Paris, où il fit une oraison funèbre à la louange de Marguerite d'Autriche, reine d'Espagne. Il mourut en 1612, le 24 janvier.

LAURENTI André avait 4 frères, 2 furent archevêques, le 3ème Général de Capucins et le 4ème, le plus jeune se maria et laissa 2 enfants, dont l'un fut conseiller et l'autre Référendaire au Parlement de Paris.

RAYNARDI François-Félix, comte de Belvédère, fils du Président Raynardi entra tout jeune au Service et le 10 août 1779, fut nommé sous-lieutenant dans le Régiment de Mondovi. Il poursuivit la carrière des armes et, au début de la Révolution Française, il fit preuve de valeur sur nos montagnes, où il fut blessé à l'attaque de Lagnon (1793).

Après sa guérison, le roi lui donna, avec la Croix de SS Maurice et Lazare, le grade de Capitaine dans le Régiment de Nice (12 mars 1794). Le 28 mai 1795, il obtint le grade de Quartier-maître Général et continua à faire la guerre contre la France jusqu'en 1798. Quand le Général Moreau prit le commandement en Chef de l'Armée d'Italie, Raynardi entra au service de la République Française (10 Frimaire an VII) et ce Général le choisit pour aide de Camp. Il suivit le Général Moreau dans les combats de Moeskirch, d'Engen, de Memingen, de Biberach, aux batailles d'Hochstedt, de Nedenheim, d'Oberhausen, et à la victoire décisive d'Hohenlinden, qui ajouta un nouvel éclat à la gloire militaire de ce grand Capitaine. Il fut l'un des premiers officiers qui reçurent la décoration de la Légion d'Honneur. Le 10 avril 1810, il fut crée Baron de l'Empire, avec une dotation sur Mont de Milan, réversible sur son fils aîné. Après la Restauration, il eut le grade de Maréchal de camp le 18 septembre 1816. Plus tard il donna sa démission et se retira dans une campagne qu'il possédait à Sigac près de Levens, où il mourut le 2 décembre 1832. 

Son fils unique, Félix, voulut lui aussi entreprendre la carrière militaire et, tout jeune encore, il entra au service de l'Empire Français Il fit ses premières campagnes en Allemagne (1807), dans l'État Major Prince d'Iscembourg. En 1808, il était avec la Grande Armée en Prusse en 1809, il passa à l'Armée du Portugal, commandée par le Général Massé. En 1812, il fit partie de l'Armée d'Espagne, sous le Duc de Marmont et à la Restauration, il entra dans le 6ème Régiment des Bouches du Rhône. Il mourut le 7 avril 1849.

 

Joseph-François-Félix RAYNARDI (version plus détaillée)

Comte de Belvédère, Baron d’Empire 

Joseph-François-Félix RAYNARDI est né à .Nice le 9 mai 1758 de Jean-Louis Thomas de Sainte-Marguerite et de Marie-Marguerite Torrini de Fougassière. Il est le petit fils de Jean-François Raynardi de Sainte-Marguerite qui à été fait comte de Belvédère le 15 octobre 1785. Il entre tout jeune dans le régiment de Nice et, lors de l’entrée des troupes révolutionnaires se bat dans les montagnes du comté, sous les ordres du général Thaon de Revel. Le 12mars 1791 le roi de Sardaigne lui donne, avec le grade de Capitaine du régiment de Nice, "la Croix des Saints Maurice et Lazare". Sa maison de Belvédère est dans l’avant révolution le rendez-vous estival de la noblesse niçoise.

En 1792 devant la menace de l’invasion française, il se rend à Belvédère et met sur pied les milices levées dans la vallée de la Vésubie. Il y organise 7 compagnies qui comptaient de 36 à 48 hommes. Ce sont elles qui ont participé aux combats dans la Vésubie contre la colonne Barral dès octobre 1792 puis à la victoire de l'Authion en juin 1793 et à la défaite de Gilette en octobre de la même année.

Le12 mai 1793, d’adjudant major du régiment provincial de Nice, il est promu adjudant-major de l’armée. Il est blessé à l'attaque de Lagnion le 8 septembre1793. Le 28 mai 1795 il obtient le grade de quartier‑maître général et continue de lutter contre la France jusqu'en 1798. Quand le générai Moreau prend le commandement en chef de l'armée d’Italie, Raynardi entre au service de la république Française. Par arrêté du Premier Consul, en date du 21 pluviôse an VIII (10 février 1800), il est confirmé dans le grade d'adjudant général. Raynardi suit le général Moreau dans les combats de Moeskirsch, d'Engen, de Memingen, de Biberach, aux batailles d’Auerstaed, de Nedenheim, de Nortlingen, d’Oberhausen et participe à la victoire de Hohenlinden. Il fut un des premiers officiers à recevoir la Croix de la Légion d’honneur. Le 15 août 1809 il est baron d'Empire.

Après la restauration il eut te grade de colonel de l'état-major, et 1e roi Louis XVIII le nomma chevalier de Saint Louis. En 1816, il obtient le grade de maréchal de camp et l’année suivante, il est nommé Officier de la Légion d’honneur. Il donne sa démission  et se retire dans sa maison de Sigac où il mourut le 24 décembre 1832. Les restes de ce célèbre général reposent dans le vieux cimetière de Levens. Son fils Félix fut lui aussi  officier des armées impériales et fit la campagne  d’Allemagne en 1807 puis servit au Portugal et en Espagne. Il se retira lui aussi à Levens.

 

 

Le patois belvédèrois

 

Les repas

  • Li Zaïzess     : ustensile de cuisine.

  • Lou Tiané      : assiette creuse en terre cuite.

  • Li craous      : châtaignes séchées et cuites, nourriture des travailleurs.

  • Li pélaous     : châtaignes séchées et cuites dans le lait, repas d’hiver.

  • La poulenta    : farine de maïs servie sous forme de bouillie.

  • La pépo        : tranche de polenta avec beurre et fromage qui se transformait en boule. On mettait dans la braise et on mangeait.

  • Li maccarous
    a la bachiasso : pâtes cuites dans la sauce avec des pommes de terre.

  • Li ravoloss    : raviolis

  • Li lousans     : pâtes coupées en losanges.

  • Li niocs       : gnocchis.

  • Li brigadès    : farine roulée en petites boules qu'on mettait dans la soupe.

  • Li barbjluans  : gâteau à base de pâte dans laquelle on mettait de la confiture.

  • La tonio       : le café.

Au sujet des vaches....

  • Lou lache      : le lait.

  • Lou bêt        : premier lait après vêlage.

  • Li caïlles     : le caillé.

  • Lou laïetti    : petit lait.

  • La brousso     : la brousse.

  • Lou brous      : fromage fermenté.

  • La rasquietto  : liquide restant quand on a fait le fromage.

  • Lou burré      : le beurre.

  • La vastiero    : enclos pour les vaches en pierres. Les vachers y trayaient.

  • L'arberg       : petit cabanon qui servait de cuisine au berger.

  • Lou naouck     : auge en bois dans laquelle on donnait à manger aux cochons.

  • Lou fioc       : (le feu) inflammation des mamelles de la vache.

  • Stiblar        : bien finir de traire.

  • Li banoie      : les cornes.

  • La buzzo       : la bouse.

  • Lou feum       : le fumier.

  • Li tacouns     : restes de bouse séchée sur la vache ( queue ou corps)

  • Lou flourier   : linge en toile de jute pour porter le fumier.

  • Lou linsuol    : linge en toile de jute, plus grand, pour porter le foin.

  • La gambis      : collier en bois ( en bois : embourne ) de cytise qui servait à accrocher la cloche autour du cou de la vache.

  • Lou picoun     : la cloche.

  • Lou roundi     : synonyme de Lou picoun

  • Lou telin      : la sonaille.

  • Lou chaïeran   : la campanette.  

  •  

Au sujet des vêtements

  • La roupo                  : le manteau.

  • Li braïllo des frustragno : le pantalon de velours à grosses côtes.

  • Li chioclouss             : les souliers.

  • Li grouloss               : les souliers usés.

  • Li sabatoss               : les sabots.

 

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Crédits à: Monsieur Marc ZWILLER

 

Le PORTAIL VESUBIEN, la Vésubie et ses villages dans les Alpes Maritimes.
 
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